Une des raisons pourquoi je cultive les bonsaï réside dans la proximité inédite avec les arbres que cela me procure. Je peux aisément observer à l’oeil nu des parties de la plante qui seraient dans la nature situées au sommet, à plusieurs mètres du sol.
Voici en photos les cônes femelles du pin mugo pris au vif. Leurs écailles mauves hérissées de fuchsia ressemblent étrangement à ceux des mélèzes, nous rappelant que tous deux sont de la famille des Pinacées. On peut également voir en couronne les nouvelles aiguilles qui émergent de leur gaine à la base des fascicules.
Les sacs à pollen mâle sont portés sur des branches différentes du même individu. Vu de près, ce qui ressemblait à une simple éponge se révèle être une structure complexe composée de fleurs par centaines arrangées en grappes.
