Automne 2022
Voici quelques photos prises en octobre quand les arbres montrent leurs plus belles couleurs. J’espère que ces images vous donneront le goût de faire du bonsaï! ...
Voici quelques photos prises en octobre quand les arbres montrent leurs plus belles couleurs. J’espère que ces images vous donneront le goût de faire du bonsaï! ...
Défoliation et ligature d’un Magnolia x loebneri ‘Leonard Messel’. ...
Une aubépine en shohin. ...
Défoliation et ligature de plantations en groupe de Ginkgo biloba. ...
“À l’automne, les hydrates de carbone dont le tissu chlorophyllien est gorgé, se transforment en anthocyane et colorent brillamment les feuilles de rouge pourpré. Nos bois deviennent alors incomparablement beaux. Les pentes sourceuses des Laurentides et les forêts de la plaine alluviale forment des horizons sanglants où sur le vert profond des résineux s’ajoutent, chevauchent et se fondent les gammes infinies des teintes que le rouge a sur sa palette.” - Frère Marie-Victorin (1885-1944) Flore laurentienne, p. 396, 397. ...
Voici quelques photos du printemps à l’automne 2021 d’une grosse souche de vigne vierge (Parthenocissus quinquefolia). La plante a été cueillie à l’automne 2020 sur un chantier de construction et je l’ai sauvée d’une mort imminente. ...
Cette petite aubépine illumine mes automnes d’un rouge écarlate. ...
Puisque l’exposition annuelle de la Société de Bonsaï et de Penjing de Montréal 2021 est annulée, voici l’arbre que je comptais exposer. Ce Thuya occidentalis évoque un arbre incliné au bord de la Rivière Rouge. Il est accompagné d’un kusamono boréal comportant une pruche de l’est, un érable rouge et un petit sapin. ...
À l’automne les feuilles portent les marques du temps écoulé. Déchirées, brûlées et mangées par les éléments leurs jours sont comptés. Les chloroplastes cessent la production de chlorophylle, laissant la place aux pigments jusqu’alors occultés. Les anthocyanoïdes colorent de rouge le pourtour des feuilles et les endurcissent contre le froid nocturne. Les glucides se concentrent et migrent de l’extérieur vers le coeur de la feuille via les nervures. Les xanthophylles teintent de jaune les bouleaux, mélèzes et ginkgos. Les caroténoïdes illuminent d’orange le hêtre. Dans les prochains jours l’arbre récupèrera les glucides et nitrates stockés dans ses feuilles pour remplir d’amidon les rayons de son aubier. La mort cellulaire gagnera jusqu’au coeur de la feuille. Le pétiole s’obstruera d’un bouchon de liège. Ce drame en quatre temps se soldera inéluctablement par l’abcision et la chute de la feuille. Une marque restera sur le rameau qui la portait, comme un rappel de son sacrifice pour la promesse d’un printemps. ...